Coincé à Jérusalem: Clarens Renois est “Anxieux mais calme”!
À peine arrivé dans la ville sainte, le dirigeant du parti UNIR s’est retrouvé piégé le dimanche 8 octobre 2023, sous la menace des roquettes en raison du regain de tension entre Israël et le Hamas (Palestine). Planifié comme un voyage personnel et professionnel, le séjour du journaliste et homme politique s’est vite transformé en un récit de désenchantement marqué par des restrictions de toutes sortes imposées aux citoyens par le gouvernement Israélien.
Jérusalem, le 12 octobre 2023.-
En plein cœur du danger qui plane sur la capitale de l’État d’Israël, les habitants vivent au rythme haletant des sirènes qui annoncent les bombes depuis cinq (5) jours maintenant. A chaque alerte, il faut se précipiter dans des [Bunkers] abris spécifiques pour sauver sa peau. Cette réalité requiert de la part de chacun de demeurer sur ses gardes même en étant bloqué à l’intérieur de sa maison. « Face au danger on est obligé de s’accommoder », affirme Clarens Renois qui se veut philosophe en ce moment d’épreuve.
Malgré l’ampleur de la menace omniprésente, le responsable de l’Union nationale pour l’intégrité et la réconciliation ne veut pas ‘’dramatiser’’ par rapport aux effets des bombes qui retentissent à longueur de journée. Il reste « serein » tout en attribuant les derniers développements du conflit à l’échec du dialogue entre les deux parties appelées à « travailler à la construction de la paix ».
Le péril lié à cette situation de « guerre Israélo-Palestinienne » est d’autant plus frustrant qu’il rappelle au dirigeant politique les mêmes difficultés qui caractérisent le quotidien des haïtiens en proie à des scènes de tortures, de lynchages, d’enlèvements et d’autres atrocités qui ne disent par leurs noms à cause du refus de certains de dialoguer et favoriser la paix.
Ce nouvel épisode de tension entre Israël et le groupe militant islamiste palestinien, Hamas est survenu en réalité à un moment où tout semblait calme car depuis quelque temps il n’y a pas eu sinon d’attaque, du moins d’hostilités significatives dans le cadre de cette relation d’inimitié qui remonte à près d’un siècle pour certains et plus précisément à environ 75 ans pour d’autres. C’est-à-dire, depuis la création de l’État d’Israël en 1948.
Au cours de ces dernières années, avant d’avoir été pris au piège de ces frappes qui s’abattent sur sa ville d’accueil, Clarens Renois s’est rendu, à plusieurs reprises, en Israël et plus particulièrement à Bethleem, Nazareth et Jérusalem et a toujours su profiter pleinement de la vie et des loisirs offerts par ce pays y compris les sorties mondaines et les visites de lieux sacrés comme le Mur des Lamentations, Golgotha, le tombeau de Jésus, le Mont des Oliviers.
Obligé rester caserné aujourd’hui par la force des choses sur ce territoire, il ne peut que prendre son mal en patience car le pays est pratiquement coupé du reste du monde étant donné tous les vols sont à l’arrêt.
L’attaque sans précédent lancé le samedi 7 octobre 2023 contre Israël par le groupe militant islamiste palestinien,Hamas, a déjà causé des centaines de morts et la prise d’otages de centaines d’autres côté israélien. En riposte, le gouvernement israélien a ordonné le bombardement de la bande de Gaza. Des frappes aériennes qui ont également provoqué des centaines de morts et des blessés sur le territoire palestinien.
Les multiples tentatives destinées à faire entendre raison aux représentants des deux entités incluant les Accords d’Oslo et d’autres séries de négociations facilitées notamment par les États-Unis se sont révélées infructueuses à ce jour. Au contraire, des dirigeants impliqués dans ces pourparlers ont perdu leur vie à l’instar du premier ministre israélien Israk Rabin, assassiné en 1995 et le président de l’Autorité Palestinienne, Yasser Arafat mort en 2004 dans des circonstances pour le moins troublantes.
Ce qui revient à dire que les positions extrêmes ont encore le dessus sur la Paix recherchée.
