Encadrés par le FNE, des écoliers mettent en terre les semences de l’avenir dans le grand Sud

Mû par sa vision holistique de l’éducation qui prend en compte des aspects divers, le Fonds National de l’Éducation a utilisé la fête de l’Agriculture et du Travail comme prétexte pour porter des élèves à mettre la main à la pâte en ce qui a trait à l’impérieuse nécessité de reboiser le pays. Ainsi, dans les départements des Nippes et du Sud, ce 1er mai a vu une mobilisation particulière, porteuse de sens pour Haïti.
Cayes, le 1er mai 2025.-
Venus de plusieurs écoles réparties à travers les départements mentionnés ci-dessus, des élèves ont mis en terre des plantules considérées comme des petites vies qui racontent une histoire forte. Il s’agit d’un message vibrant, celui d’une éducation qui ‘’forme à 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́, à 𝐥’𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐞𝐭 à 𝐥’𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧,se félicite la directrice Générale du FNE.
‘’𝐂𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬, 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́ 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧, 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐩𝐥𝐨𝐧𝐠𝐞́𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝’𝐇𝐚𝐢̈𝐭𝐢, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥𝐥𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮’𝐨𝐧 𝐧’𝐞́𝐝𝐮𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞𝐬, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐬, 𝐝𝐞𝐬 𝐠𝐞𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐫𝐞𝐭𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐧𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞́𝐞s’’, poursuit Sterline Civil.
Dans un communiqué rendu public en la circonstance, elle insiste: « L’élève haïtien est comme une graine déposée dans la terre : fragile, discrète, mais porteuse de tous les possibles. Si cette graine reçoit de la lumière, de l’eau, du soin et de la patience, elle deviendra un arbre fort, enraciné et utile, offrant abri, fruit et beauté à ceux qui viendront après ».

Des propos qui résonnent comme un hymne aux résultats obtenus par l’effort, autrement dit par le travail acharné. C’est avant tout une marque de reconnaissance de tous ceux « femmes et hommes » qui s’adonnent au labeur de transformation de notre société « par leur sueur, leur persévérance et leur foi en demain ».
« Semer le savoir, récolter l’avenir », tel est le crédo du Fonds National de l’Éducation qui présente les paysans et agriculteurs comme les gardiens du sol et du souffle vital du pays.
Soucieux du rôle des écoliers dans le devenir de la Nation, le Fond National de l’Éducation les exhorte à continuer à meubler leur esprit d’où qu’ils se trouvent notamment « ces milliers d’enfants haïtiens, dans les mornes reculés, les quartiers oubliés ou les villes bourdonnantes, qui s’assoient chaque jour sur un banc d’école avec le rêve de contribuer ex aussi à une Haiti meilleure ».